Les aléas, et aussi Vincent Delerm...

Les aléas sont ce qu'ils sont, c'est à dire non prévisibles. C'est ce que la nuit a eu la gentillesse de me souffler, dans sa grande bonté miséricordieuse, pour que je puisse justifier une absence de presque 3 ans après seulement 8 messages postés.

Bien pratique, cette histoire d'aléas... Parce que bon, en vérité, rien ne m'oblige à expliquer. Rien ne m'oblige à dire que pendant tout ce temps, j'ai regardé grandir mes enfants et m'en suis émerveillée, couru, bossé, pris les décisions qui s'imposaient, pris quelques rides, changé de vie, changé d'appart et donc changé de crémerie, oui, non, je ne vais pas à la crémerie pour acheter mon lait, je vais au supermarché comme tout le monde, mais c'était plus joli de le dire comme ça, beaucoup réfléchi, pas beaucoup dormi, m'enfin, il sera bien temps de dormir quand je serai vieille, et aussi contrarié César parce que non, alea jacta est, c'est pas toujours vrai, c'est comme au bonneteau, on peut avoir une seconde chance !

D'aléas en alea, donc, la boucle est bouclée. Tout ça pour dire que je n'ai pas eu le temps ni la motivation. Mais je vais m'y remettre, oui oui. La motivation est reviendue, c'est déjà ça ! Pour le temps, c'est aut' chose. Parce qu'entre le temps et moi, faut bien le dire comme sur un certain réseau social, "c'est compliqué", je lui cours après depuis des années mais il se refuse à moi comme une prude jeune fille. Insupportable !

Alors voilà, re-bonjour tout le monde !

Ah, j'oubliais Vincent Delerm ! La nuit qui porte conseil m'a aussi porté question je reste d'ailleurs quelque peu perplexe vu que je n'écoute pas beaucoup rarement voire jamais Vincent Delerm : sortira-t-il une chanson pour les quarante ans des filles de 1973 ?